En direct de la galaxie du football où les étoiles s’alignent parfois en pleine effervescence, Liverpool continue de défier la gravité impressionnante des pétrodollars venus de la péninsule arabique.

Il y a un an, tel un prédateur rôdant dans l’ombre, Al-Ittihad déployait un tapis rouge incrusté de diamants pour Mo Salah avec une offre record de 150 millions de livres, dont 100 millions d’avance. Liverpool, fort de son héritage et de son You’ll Never Walk Alone, a fermement résisté. Face à la tentative de courtiser leur Pharaon moderne, les Reds ont affiché une muraille de fer. Une potentielle transaction de 215 millions de livres sterling s’est donc noyée dans le fleuve Mersey.

Mais alors que l’été 2023 s’est évaporé comme une brume matinale, Al-Ittihad n’a pas baissé les bras. En quête d’un nouveau magicien du flanc droit, ils se tournent cette fois vers Moussa Diaby d’Aston Villa. Une promesse à 60 millions d’euros pour remplacer leurs rêves envolés de Salah.

Chez Liverpool, on pourrait presque entendre les roulements de tambour en signe de soulagement. Salah, dont le contrat se termine cet été, semble destiné à rester un héros pour la Kop encore un peu plus longtemps. Et pour compléter le tableau, l’intérêt croissant pour un autre pilier de l’équipe, Alisson Becker, s’est s’évaporé dans l’air avec la signature du compatriote Bento par Al-Nassr et l’ajout de Yassine Bounou chez Al-Hilal.

Ah, les douceurs du mercato… Entre les arabesques de contrats mirobolants et les stratégies dignes des plus grands maîtres d’échecs, Liverpool démontrent une nouvelle fois qu’ils ne plient pas sous la pression d’un empire financier émergent. Car ici, sur les rives de la Mersey, la passion et la tradition demeurent les véritables rois du stade.

Et en exclusivité, Salah et Alisson devraient bientôt rejoindre leurs coéquipiers en tournée américaine, écrivant ensemble de nouveaux chapitres de cette épopée rouge qui fait battre les cœurs, et grince celui des rivaux. Manchester United et Manchester City, continuez à scruter d’en bas, car Anfield ne s’incline devant personne!