Depuis plus de trois décennies, une véritable légende des terrains est née, non pas des pieds de n’importe quel joueur, mais de l’esprit audacieux d’une icône de Liverpool. Oui, mesdames et messieurs, je parle de Craig Johnston, ce magicien méconnu qui a enfilé le maillot des Reds à 271 reprises pour conquérir neuf titres. Mais surtout, il a forgé une empreinte indélébile sur le football avec l’invention de cette chaussure aussi mythique que ses exploits.
Quand on pense à la chaussure de football suprême, deux noms inévitablement nous viennent en tête : l’Adidas Predator et l’incontournable Steven Gerrard. Pour quiconque ayant un brin de Liverpool dans l’âme, la Predator, avec ses courbes noires et blanches, est plus qu’une chaussure ; elle est une relique vivante sur les terrains depuis 1994. Mais que tout le monde s’assoit bien, car l’histoire de ses origines est aussi surprenante qu’inspirante.
Le moment de l’étincelle
Après avoir pendu ses crampons en 1988 à cause d’un drame familial, Johnston, cet artiste des milieux, se retrouve à entraîner des jeunes en Australie. Lassés par des chaussures de cuir désespérément glissantes, ses protégés l’inspirent à bricoler une innovation surprenante. « J’ai pris une batte de tennis de table, l’ai fusionnée avec une paire de chaussures, et entourée d’élastiques comme une momie moderne, » raconte-t-il avec un brin de folie géniale.
Et là, dans son jardin, lorsqu’il frappe ce ballon avec un effet sans précédent, le son est clair et net : la révolution du football est en marche.
Nous ne prenons jamais un ‘non’ pour une réponse
Par le passé, des géants comme Adidas, Nike et Puma, ignorants de la grandeur naissante, ont rejeté catégoriquement l’invention de Johnston. Mais, fidèle à son esprit combatif des terrains, il ne s’est pas laissé abattre. Armé de l’approbation de quatre titans allemands du football – Beckenbauer, Rummenigge, Breitner et Muller – il finit par obtenir une audience auprès des grands pontes d’Adidas, alors en crise financière. Et en une démonstration fulgurante, il transforme leurs doutes en vivats enthousiastes : « En l’espace de 35 secondes, ils se sont tous levés et ont commencé à applaudir. »
La Predator n’était plus seulement une chaussure, c’était l’avenir. De Steven Gerrard à Trent Alexander-Arnold, et même au-delà pour mes chers Reds, cette botte a permis que la magie continue.
Toute une histoire, n’est-ce pas ? Une époque où chaque fente de cuir et chaque bout de caoutchouc parlé par Johnston sont devenus synonymes de grandeur pour Liverpool et d’un véritable coup de maître d’Adidas. Ne l’oublions jamais: l’ingéniosité et la persévérance sont les vraies reines des terrains.