Mohamed Salah n’est pas seulement connu pour ses dribbles endiablés sur la pelouse d’Anfield, mais aussi pour ses célébrations toujours plus inventives. Cette saison, le Pharaon rouge a dégainé une nouvelle arme secrète : une célébration en forme d’arc et de flèche. De quoi laisser ses adversaires comme des cibles sans défense, et les supporters en transe.

Les mystères de la nouvelle célébration

Pourquoi donc cette nouvelle mimique, qui rappellerait presque les scènes d’un opéra épique ? Salah, dans une démarche empreinte d’ironie, a révélé à Men in Blazers qu’il s’inspirait d’un duel de gladiateurs moderne : l’UFC. « Je regardais l’UFC, Alex Pereira contre Israel Adesanya », a-t-il expliqué. « Adesanya, quand il a gagné le deuxième combat contre Pereira, a célébré comme ça. J’ai donc aimé cette célébration, c’est pourquoi je l’ai faite ». Une déclaration qui pourrait surprendre, surtout pour ceux qui voyaient dans ce geste un hommage aux pharaons égyptiens.

L’incertitude plane sur son avenir

À 32 ans, Salah semble jouer à l’archer non seulement sur le terrain mais aussi en dehors, visant habilement son avenir avec une précision calculée. On pourrait s’attendre à ce qu’un club comme Liverpool, riche de son histoire et de ses légendes à l’instar de Steven Gerrard, propose rapidement une prolongation à un joueur tel que Salah. Pourtant, aucune avancée significative n’a encore été signalée. Est-ce la fine lame de Salah qui n’a pas encore touché sa cible, ou le club qui hésite à l’équiper à long terme ? Mystère.

Relaxation et attentes modérées

Face à cette situation ambiguë, Salah persiste avec un flegme digne des plus grands stratèges : « Je ne pense à rien et je me contente de profiter de la vie », a-t-il confié à Sky Sports. « Je ne veux pas penser à l’année prochaine. Je ne veux pas penser à l’avenir, juste ‘OK, profitons de la dernière année [de mon contrat] et nous verrons’. La chose la plus importante est de prendre un jour à la fois et d’être reconnaissant d’être ici. » Une attitude qui rappelle la grâce et l’élégance d’un ancien capitaine légendaire des Reds, Steven Gerrard, ou encore la hargne et la passion d’un Luis Suarez ou d’un Fernando Torres.

En attendant, chaque but marqué par ce magicien égyptien nous rappelle pourquoi le football est surnommé le « jeu beau ». Et cette question épineuse de son futur, elle, restera en suspens, flottant comme une flèche prête à être tirée.