Les astres du football ont parlé, et leur verdict est aussi impitoyable qu’une frappe de Steven Gerrard en pleine lucarne : Liverpool terminera troisième de la prochaine saison de Premier League. C’est ce qu’affirme un superordinateur de Grosvenor Sport, qui, après avoir tourné à plein régime, a dressé son tableau.
Les Reds, sous la houlette d’Arne Slot, ouvriront le bal de leur campagne à Ipswich Town, le 17 août. Une scène digne d’un lever de rideau à Broadway pour Slot, qui prend les rênes après le départ d’un Jurgen Klopp. Oui, Klopp, comme un bon vieux whisky écossais, nécessitera un certain temps d’oubli pour les supporters.
Mais parlons un peu de ce superordinateur, ce Nostradamus numérique du ballon rond. Le gadget high-tech a simulé chaque match de Premier League 1 000 fois pour délivrer ses prévisions. Oui, mille fois. On pourrait dire qu’il a travaillé plus dur que Cristiano Ronaldo dans une salle de sport.
Voici la prédiction finale : Manchester City prend le trône avec 94 points, suivi par Arsenal et ses 86 petits trous, et Liverpool avec 80 points. Comme si cela ne suffisait pas, Manchester United sort ses griffes et grimpe à la quatrième place. Étonnant pour une équipe qui traînait en huitième position la saison dernière.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt aux Reds. Une troisième place serait-elle vraiment glorifiante pour Liverpool sous Slot ? Les fans devraient se ronger les ongles en espérant mieux, n’est-ce pas ? Après tout, on parle d’un club qui a remporté 19 titres de champion d’Angleterre et 6 Ligues des Champions.
Alors que la machine prédit également les relégations de Nottingham Forest, Wolves, et Ipswich, un semblant d’espoir apparaît pour Southampton et Leicester City, les nouveaux venus décidés à déjouer les pronostics.
Quant à nos rivaux citoyens, Man City, qu’on déteste tout en les respectant, et Man United, qu’on adore détester, ils semblent prêts à jouer les trouble-fêtes une fois de plus. Soyons francs, voir Liverpool dépasser cette machine infernale en fin de saison serait aussi doux qu’une passe décisive de Trent Alexander-Arnold.
Donnez-nous votre avis dans les commentaires ci-dessous. Qui sait, peut-être qu’avec un brin de magie – la même magie qui a fait de Gerrard une légende éternelle – Liverpool pourra défier les algorithmes et viser encore plus haut.