Lorsqu’on parle de John Henry, le grand manitou derrière Fenway Sports Group (FSG), il est impossible de passer sous silence ses dernières escapades financières. En cette année 2024, les rumeurs vont bon train, et Henry serait en pourparlers avec les propriétaires saoudiens de Newcastle pour un investissement de plus de 800 millions de livres sterling dans une entreprise non liée à notre bien-aimé Liverpool.
Un flair pour les affaires, n’est-ce pas ? Cet énième coup de poker financier survient juste après que FSG a misé 2,3 milliards de livres sterling dans le PGA Tour de golf, créant un nouveau géant commercial nommé PGA Enterprises. Une virevolte stratégique, où même les joueurs deviennent actionnaires, offrant une passerelle alléchante pour un co-investissement avec le Fonds d’investissement public saoudien (PIF).
L’ombre de Newcastle et le murmure des greens
ESPN rapporte que des discussions intenses ont eu lieu à New York, rassemblant autour de la table des négociations le président de PGA Tour Enterprises, Joe Gorder, et John Henry lui-même. Imaginez la scène : Joe et John, flanqués de Tiger Woods et du golfeur Adam Scott, en pleines tractations avec les Saoudiens. Des alliances improbables ? Peut-être. Mais l’argent n’a jamais eu la réputation d’être sélectif quant à ses compagnons de route.
Le plus croustillant, c’est que ce ballet financier entre Henry et les magnats saoudiens pourrait bien affecter la Premier League. Si le LIV Golf Tour, soutenu par les Saoudiens, fusionne avec le PGA Tour dirigé par FSG, attendez-vous à des coups de théâtre dignes des meilleures séries.
John Henry : En plein boom économique
Lors d’une entrevue en juillet dernier avec le Boston Globe, un média lui appartenant, John Henry a partagé des réflexions éclairantes sur l’avenir de FSG. Il a révélé que le groupe est désormais à pleine capacité et qu’ils ne cherchent pas activement à se développer davantage. « Nous avons les mains pleines avec Boston, Liverpool, Pittsburgh [Penguins], NASCAR, l’immobilier, » a-t-il affirmé.
C’est une déclaration qui dépeint une image de surmenage savamment orchestré. Un peu ironique quand on sait à quel point FSG semble toujours prêt à jongler avec une nouvelle entreprise.
Et sans oublier, nos Red Devils adorés de Manchester United pourraient regarder avec jalousie cette nouvelle dynamique. Après tout, quand Liverpool brille tant financièrement que sportivement, cela doit piquer quelque part du côté de l’Old Trafford.
Un œil vigilant sur les conflits d’intérêt : Espérons simplement qu’aucun conflit d’intérêt n’émerge entre ces investissements golfiques et les ambitions footballistiques de FSG, surtout quand notre Liverpool bien-aimé est en jeu. Les fans de la Kop, fidèles et passionnés, ne supporteront jamais de voir l’ombre des terrains de golf ternir l’éclat de notre Anfield sacré.
En fin de compte, la saga de John Henry et de FSG est loin de connaître une fin. Ce sont des magnats aux ambitions voraces, toujours à l’affût de nouvelles opportunités mais il ne faut surtout pas perdre de vue l’essentiel : continuer à faire briller les Red en Premier League.