Le prochain adversaire de Liverpool en Ligue des champions n’est autre que Bologne, habitué aux montagnes russes. Lors de leur retour fracassant en compétition européenne, après plus de deux décennies d’absence, les Italiens ont accosté sur la scène continentale mercredi dernier face au Shakhtar Donetsk. Malheureusement pour eux, ce retour a sonné comme un concert de violons désaccordés.
Un retour décevant après 58 ans
Pour ses grands débuts en Ligue des champions, Bologne aurait certainement espéré un résultat plus flamboyant. Les hommes de Vincenzo Italiano, l’entraîneur en quête éternelle de sa première victoire, ont cru bon de recevoir dignement le Shakhtar Donetsk. Mais voilà, un résultat de nouveau décevant est venu s’ajouter à leur collection.
Des débuts ancrés dans les désillusions
Après trois nuls et une défaite en Serie A, Bologne nage en eaux troubles, stationné à la 17e place après quatre journées. Autant dire qu’un départ en fanfare en Europe aurait été le bienvenu. Hélas, la réalité s’est montrée plus cruelle.
Privé de ses étoiles montantes, Lewis Ferguson, Nicolo Cambiaghi et Oussama El Azzouzi, tous trois à l’infirmerie, Vincenzo Italiano a dû composer avec un effectif amoindri. Mais même cela ne suffit pas à justifier cette pâle performance.
Une domination stérile
Le début du match a vu le Shakhtar se voir offrir une occasion en or massif dès la quatrième minute, lorsque Stefan Posch a fauché Equinaldo dans la surface. Lukasz Skorupski, le rempart polonais, a alors sorti le grand jeu pour repousser le tir de Georgiy Sudakov. Une prestation qui aurait dû galvaniser les siens, mais qui n’a fait que prolonger leur agonie.
Bologne a bien essayé de tenir le gouvernail, dominant avec 17 tirs contre 4 selon FotMob, mais sans parvenir à percer la muraille ukrainienne. Résultat : un frustrant match nul 0-0, allongeant la série noire d’Italiano à cinq matches sans victoire depuis sa prise de poste en provenance de la Fiorentina.
« Nous avons eu des occasions et avons joué le match que nous voulions pour nos débuts en Ligue des champions, » a déclaré Italiano avec une pointe d’amertume à Sky Sport Italia. « Skorupski a été héroïque sur le penalty, sans quoi le match aurait pris une toute autre tournure. »
En route vers Anfield
Bologne sait que le chemin vers la rédemption passera par des terres hostiles. Le 2 octobre prochain, ils se rendront à Anfield pour affronter les Reds. S’ils espèrent décrocher leur première victoire de la saison, cela devra probablement se faire sans leurs blessés de marque : Ferguson, Cambiaghi et El Azzouzi. Une tâche d’autant plus ardue avec les absences notables de Riccardio Calafiori, Joshua Zirkzee et Marko Arnautovic, partis voguer vers d’autres cieux.
Cependant, l’équipe pourra compter sur les talents de Samuel Iling-Junior, prêté par Aston Villa, et Remo Freuler, ancien maestro de Nottingham Forest. Thijs Dallinga, lui, a déjà croisé le fer avec les Reds sous le maillot de Toulouse l’année dernière.
Le temps est venu pour Bologne de se forger un destin, et pour Liverpool de rappeler au monde pourquoi Anfield est une forteresse quasi imprenable. Les amateurs de foot n’attendent plus que le coup d’envoi.