Mes amis, la pause internationale a opéré comme une coupure de courant dans un stade en plein feu. Le Liverpool FC, pourtant invincible en ce début de saison, a vu sa série s’éteindre abruptement face à Nottingham Forest, grâce à la frappe clinique de Hudson-Odoi à la 72e minute. Oui, vous avez bien lu : Nottingham Forest, David face à Goliath à Anfield.
Liverpool 0-1 Nottingham Forest
Premier League
13 septembre 2024, Anfield
La frustration des Reds
Les guerilleros d’Arne Slot, pourtant confiants après avoir écrasé Manchester United – un plaisir dont je ne me lasse jamais de parler – ont buté sur un mur de frustrations et d’imprécisions. Le coach néerlandais espérait égaler le record du club de quatre blanchissages en début de saison (tiens, ça rappelle la saison 2005/06), mais cette ambition s’est évaporée comme une bulle de savon.
Les Reds ont dominé avec 66 % de possession, mais cela relevait plus du théâtre que du football de haute voltige. Les tentatives de Diogo Jota et Alexis Mac Allister n’ont été que des feux de paille, tandis que Luis Diaz voyait sa tête échouer héroïquement sur la ligne, presque repoussée dans son propre but par le gardien de Forest. Ah, le football, comme il est capricieux et cruel parfois.
Le retour de pause, une mélodie désaccordée
Si l’équipe avait des illusions de grandeur, elles se sont dissipées dès l’entame de la deuxième période. Des décisions frustrantes ont étiré l’ennui, et Dominik Szoboszlai, certainement pas dans son jour le plus inspiré, a redonné de l’espoir aux Forestieri, et pas qu’un peu.
Après une heure, c’était assez pour Slot, qui a jeté ses pions sur l’échiquier avec des changements audacieux. Alexander-Arnold a été déplacé au milieu de terrain, promu capitaine de la créativité. Mais le divin Trent, aussi talentueux qu’il soit, ne pouvait transcender la stagnation collective.
Le coup de grâce
La fatalité est survenue lorsque Darwin Nunez a perdu un ballon crucial. Forest, rapide comme l’éclair, a filé droit vers notre gardien Alisson, impuissant face à l’ultime tir de Hudson-Odoi. Et là, je ne peux m’empêcher de m’interroger : pourquoi Chiesa était-il absent de la feuille de match? Les mystères d’Arne Slot s’approfondissent.
Les tribunes d’Anfield semblaient figées, le public, des spectateurs involontaires d’un acte manqué. La légendaire cohésion de Liverpool, pourtant si redoutée, semblait s’être envolée. À la place: des silhouettes désorientées, errant sans but, laissant filer un match qui, pourtant, leur tendait les bras.
L’homme du match TIA : Alexis Mac Allister, qui, malgré la défaite, a montré des éclats de génie dans ce naufrage collectif.
Les chiffres du désarroi
- Possession : 66 % pour Liverpool
- Tirs cadrés : 5 pour Liverpool, 0 but
- Défense : Trent au milieu, défense à trois vers la fin
- Titulaires manquants : Federico Chiesa absent
- Fautes : 12 fautes commises
Prochain rendez-vous
Amis supporters, tournons la page amèrement et jetons notre dévolu sur le prochain défi: un duel européen contre l’AC Milan. Liverpool doit se ressaisir et montrer que cette défaite n’était qu’un faux pas sur le chemin de la gloire.
Prochain match : AC Milan (A) – Ligue des Champions 1 – Mardi 17 septembre, 20h (BST)
En espérant que cette défaite soit la secousse nécessaire pour réveiller nos géants endormis. You’ll Never Walk Alone, les amis, même dans les moments les plus sombres.