Ah, Liverpool, la légende d’Anfield, la terre de « You’ll Never Walk Alone » et des soirées européennes enivrantes. Parmi ces joyaux des Reds, il est un angeli, Trent Alexander-Arnold, un jeune écossais de 25 ans qui a déjà soulevé le titre avec son club de cœur. Pourtant, malgré ses exploits, il continue d’être un véritable point de division.
L’attaque en maestro, la défense en question
Alexander-Arnold, vice-capitaine de Liverpool, est un artiste à l’offensive, sublime avec ses passes millimétrées et ses centres venimeux. Mais voilà, au pays du football, où l’on passe souvent plus de temps à critiquer qu’à admirer, ses lacunes défensives sont pointées du doigt sans relâche. Certes, Trent n’est pas un défenseur parfait – mais qui l’est? Aucun joueur n’a composé une symphonie défensive sans fausses notes, même pas Kyle Walker, comme l’a souligné la finale du Championnat d’Europe contre l’Espagne.
Pendant que Walker distribuait des cadeaux aux Espagnols, Alexander-Arnold restait sur le banc, et cela n’est pas passé inaperçu sur les bords de la Mersey.
Les rumeurs et critiques : un refrain incessant
Gary Neville, en bon chef d’orchestre des critiques, clamait à qui voulait l’entendre qu’Alexander-Arnold était trop fragile pour tenir contre les grandes équipes. Mais en fin de phase de groupes, Neville même avouait qu’il ne devait pas être le bouc émissaire. Pendant ce temps, les claviers s’enflammaient sur Reddit. « Si seulement l’Angleterre avait le meilleur arrière droit offensif du monde ! », écrivait un certain Fricolor123321.
Un autre utilisateur ironisait avec un mème, comparant Walker à un employé favorisé malgré ses bévues, tandis qu’Alexander-Arnold semblait être envoyé à la RH pour la moindre erreur.
Un talent générationnel éclipsé
Du point de vue de Liverpool.com, ce débat est non seulement frustrant mais aussi terriblement injuste. Si Walker était scruté avec autant d’acuité qu’Alexander-Arnold, la perception serait toute autre. Car oui, Trent est un talent générationnel, un artiste qui a redéfini l’art d’être arrière droit. Et l’Angleterre en a cruellement manqué, incapable de découvrir ce trésor caché sur leur propre banc.
Alexander-Arnold est à Liverpool ce que Steven Gerrard, notre capitaine légendaire, était autrefois : un symbole, un joyau. Et même si les détracteurs continuent de critiquer, nous, fans des Reds, savons que c’est sur des épaules comme les siennes que les légendes sont bâties. Une chose est sûre, comme l’a dit une fois Gerrard, « dans ce club, il n’y a pas de place pour les doutes – seulement pour la grandeur ».