Liverpool lorgne avec insistance sur Nico Williams, la fusée ibérique de l’Athletic Bilbao. À l’EURO 2024, cet international espagnol a enflammé les pelouses, inscrivant un but et délivrant une passe décisive lors de la démonstration 4-1 contre la Géorgie en huitième de finale. Ne soyons pas surpris si Williams fait suer les défenseurs allemands lors du prochain match, vendredi.
Mais attention, le prix à payer pour cette étoile montante est de 62 millions de dollars. Et comme si ce n’était pas suffisant, la somme doit être déposée en une seule fois. Pour des clubs avec un portefeuille aussi léger qu’une feuille d’automne, cela pourrait être une belle embûche.
Autre casse-tête: le salaire de 216 000 dollars par semaine qu’exige notre prodige basque. Faut dire que depuis 1912, l’Athletic Bilbao ne recrute que des joueurs basques, une niche qui pousse les salaires à la hausse pour les retenir.
Et malgré tout ce bling-bling, Williams n’a marqué que 20 buts en 122 apparitions. Pas de quoi écrire à la maison, non? Mais l’ailier de 21 ans est une star en devenir, engrangeant déjà une Copa del Rey, la première pour l’Athletic depuis 1984.
La saison prochaine, l’Athletic Bilbao se prépare pour la Ligue Europa. Nico a également l’avantage de jouer aux côtés de son frère, Inaki Williams, à San Mames. Cette complicité fraternelle pourrait peser lourd dans la balance pour qu’il décide de rester.
Mais les fans de Liverpool se demandent: est-ce que les Reds vont rompre la tirelire pour Nico Williams, ou attendre qu’il devienne une étoile à part entière l’an prochain? Le suspense reste entier, et l’avenir du prodige basque est sans doute destiné à secouer le marché des transferts européens.
Allez, Jürgen, on t’attend au tournant sur ce coup-là!