Liverpool a une nouvelle fois joué de malchance ce week-end à Anfield, où le sort semble s’acharner sur Diogo Jota, le numéro 20 des Reds. Aussi lumineux qu’un phare sur le terrain, Jota a dû quitter brusquement la sainte pelouse du football britannique lors d’un choc intense face à Chelsea. L’attaquant portugais a reçu une attention toute particulière de Tosin Adarabioyo qui, tel un bulldozer incontrôlé, a écrasé sa cage thoracique juste après la ligne médiane, rendant sa présence aussi volatile qu’une méteore.
L’attaque a eu un goût de déjà-vu, un cruel rappel que les blessures ont jalonné la carrière de Jota, souvent victime de tacles plus brutaux que les affrontements eux-mêmes. Avec un souffle coupé aussi violemment qu’une babine contre un volcan, Jota a tenté de poursuivre la rencontre, mais a finalement cédé sa place à la demi-heure à Darwin Nunez.
Arne Slot, le stratège hollandais aux commandes du navire Liverpool, a répondu aux spéculations après match par une ironique révélation accablant : « Je ne sais pas ce qu’il en est, mais je serais surpris qu’il soit là mercredi ». Un mercredi pas comme les autres, puisque les Reds se mesureront au RB Leipzig en Ligue des champions, une rencontre où Jota restera probablement spectateur.
Avec Liverpool en quête perpétuelle de stabilité suite aux tracas post-internationaux, Slot a souligné une réalité amère : “Vous avez vu aujourd’hui que nous avons eu des problèmes après la pause internationale.” En effet, les absences ont été pesantes : Conor Bradley n’était pas là, Trent Alexander-Arnold revenait incertain, et même Macca combattait un virus indécelable. Les étoiles semblaient déjouer les plans de Liverpool, avec Alisson, Harvey Elliott et Federico Chiesa aux abonnés absents.
Malgré tout, comme un phénix renaissant de ses cendres, Liverpool a réussi à enflammer Anfield avec une victoire significative de 2-1 contre Chelsea. Mohamed Salah, fidèle à sa réputation tel un jongleur enchanteur, a marqué le premier but sur penalty pour galvaniser les Reds vers la victoire.
Avec un Liverpool fluctuant mais résolument combatif, Arne Slot nous lègue une phrase pleine de sagacité : « C’est pourquoi je dis toujours qu’il est si difficile de remporter un titre de champion, où que ce soit dans le monde ». À cela s’ajoute Chelsea, réduit au silence par une équipe qui, bien que fracturée, a trouvé l’unité dans l’adversité.
Mocké et applaudi, Diogo sera l’objet de tous les paradoxes jusqu’au retour tant espéré. L’arène d’Anfield, pour sa part, attendra avec impatience un nouveau spectacle de cet insaisissable numéro 20, bien que sa participation contre Leipzig perpétue l’incertitude, tel un éternel feuilleton footballistique.