Quand Jürgen Klopp prend la parole, ce n’est jamais pour des banalités sportives. Son dernier verdict en date? « Nous avons le meilleur gardien du monde et nous avons le meilleur numéro deux du monde. » Alisson Becker et Caoimhín Kelleher, les deux sentinelles infranchissables des cages de Liverpool, ont en effet de quoi faire froncer les sourcils d’envie même aux supporters de Manchester United et Manchester City. Oui, j’ai osé les mentionner.

Mais un vent nouveau souffle du côté de l’Euro 2024, avec un certain Giorgi Mamardashvili de Valence. Ce jeune géorgien de 23 ans, véritable muraille humaine, a fait sensation en encaissant un déluge de tirs. Imaginez ce chiffre vertigineux : 38 tirs cadrés, dont 30 repoussés. Autant dire que le gamin a joué les super-héros, stoppant 4 buts de plus que prévu selon les analystes de FBRef. Et ce n’est pas pour rien qu’il a attiré les regards des grands clubs européens, Liverpool inclus.

38 tirs cadrés. 30 arrêts. Quatre buts évités à la perfection. Face à la Tchécoslovaquie, le Géorgien a livré une performance digne d’un roman de Dickens – frissons garantis.

S’il y a une chose que Mamardashvili a clairement mis sur la table, c’est ses conditions pour un transfert cet été. Il ne veut pas juste « figurer » dans l’équipe d’un club, telle une simple cerise sur le gâteau. « Le Bayern a toujours le meilleur gardien du monde », a-t-il déclaré. Ironie du sort, il fait référence à Manuel Neuer – une légende vivante, certes, mais dont l’ombre ne doit pas masquer les talents en pleine ascension.

Alors, Liverpool a-t-il un réel intérêt à faire de Mamardashvili leur nouvelle recrue étincelante? Klopp doit jongler avec un choix cornélien : sacrifier Kelleher, l’étoile montante et potentiellement future légende, ou risquer de voir échouer cet impressionnant Géorgien à la recherche de temps de jeu.

En parlant de chiffres, Mamardashvili reste en contrat avec Valence jusqu’en 2027. Sa valeur marchande est estimée à 37,6 millions de dollars selon Transfermarkt – un investissement lourd mais alléchant. Avec des statistiques comme celles de l’Euro 2024, il pourrait bien valoir son pesant d’or.

Pour Klopp, choisir un nouveau gardien, c’est un peu comme choisir son poison : il n’y a pas de solution facile. Mais n’oublions pas que, parfois, une nouvelle étoile venue de Géorgie peut briller et éclairer le ciel d’Anfield.

Oui, chers lecteurs, avoir le meilleur gardien du monde et une doublure de classe, c’est un savoureux dilemme pour les Reds de Liverpool, mais on ne va pas s’en plaindre, surtout quand on connaît les performances passées et futures de ces joueurs phénoménaux.