L’actualité footballistique de Merseyside est secouée aujourd’hui par une nouvelle qui, telle une tempête s’abattant sur le port de Liverpool, laisse les supporters démunis. Calum Scanlon, le jeune prodige de 19 ans, formé au sein de l’académie de Liverpool, traverse une période des plus délicates à cause d’une blessure qui pourrait bien s’étendre sur plusieurs mois.
En prêt à Millwall depuis la fin de la période des transferts, Scanlon est déjà de retour dans le giron chaud, bien que parfois impitoyable, d’Anfield pour soigner une fracture au dos. Oui, mesdames et messieurs, une fracture de stress qui, comme un fantôme, refait surface après l’avoir déjà hanté la saison passée.
Scanlon, l’étoile filante des jeunes Reds
Scanlon, considéré comme l’un des joyaux les plus étincelants de l’académie, avait pu goûter aux joutes de l’Europa League sous la houlette de Jürgen Klopp. Ses performances prometteuses lors des deux matchs contre Toulouse et l’Union SG avaient enflammé l’imagination des kopites, qui voyaient en lui un futur Steven Gerrard des lignes arrières.
Malheureusement, le destin semble jouer un mauvais tour à ce latéral offensif. Sa blessure récurrente au dos, similaire à celles qu’ont subies ses coéquipiers Conor Bradley et Calvin Ramsay, semble à nouveau l’éloigner des pelouses. Ne serait-ce pas là un signe que le club doit revoir ses protocoles de récupération ? L’entraîneur de Millwall, Neil Harris, est lui aussi abattu. Scanlon n’a joué que 11 minutes avec les Lions, un temps de jeu aussi insignifiant qu’une vaguelette dans un océan de promesses.
« Il souffre d’une fracture de stress au dos, une blessure récurrente pour lui », a déclaré Harris après un match nul 1-1 contre QPR, avec la voix teintée d’une déception incontestable.
Espoirs brisés, mais pas anéantis
Scanlon est retourné à Liverpool pour y être soigné, passant de la lumière incandescente des projecteurs à l’ombre des salles de rééducation. Un nouveau scanner dans six semaines pourrait révéler si ce calvaire prendra fin rapidement ou s’il s’étendra démesurément, comme dans les plus sombres tragédies grecques.
Scanlon, qui deviendra peut-être le « Phénix » de Liverpool en renaissant de ses cendres, a encore le potentiel d’égaler les légendes du club comme Steven Gerrard, Luis Suarez ou Fernando Torres, véritables idoles des supporters. Pour ceux qui n’ont cessé de croire en son talent, l’espoir reste malgré tout intact.
À Liverpool, on dit souvent qu’on ne marche jamais seul. Et c’est entièrement vrai pour Calum Scanlon. Nous restons tous à ses côtés, espérant avec ferveur que ce jeune talent pourra bientôt revoler de ses propres ailes et réintégrer cette équipe pour laquelle il a tant à donner. Soyons patients et optimistes, pour que cette étoile filante cesse de fuir et reprenne sa place dans le firmament de la Premier League.