Cet été, Liverpool a bien failli accrocher un autre joyau à son collier de stars footballistiques. Le club de la Mersey, toujours à l’affût de talents internationaux, avait les yeux rivés sur l’ailier mexicain de 23 ans, Cesar Huerta. Le président des Pumas UNAM, Gustavo Lema, a révélé cette semaine que les Reds avaient un sérieux intérêt pour leur perle rare. Et pourquoi pas ? Avec ses 11 buts et 10 passes décisives en Liga MX la saison dernière, Huerta aurait fait saliver plus d’un fan au Kop.

Un rêve qui s’évapore

Toutefois, ce coup fumant n’aura pas vu le jour. Suite à des circonstances externes plutôt nébuleuses, l’affaire ne s’est jamais concrétisée. Luis Raul Gonzalez Perez, président de l’UNAM, a souligné que l’échec de la transaction n’était pas dû à une quelconque faute ou manque de qualité de Huerta. Non, le Mexicain incarnait bien l’étoffe d’un Red. L’ironie de ce feuilleton, c’est qu’après avoir été repéré par l’un des « meilleurs clubs du monde », l’accord s’est évaporé comme une bulle de savon.

Zubimendi préfère rester au soleil

Et ce n’est pas la seule désillusion estivale pour Liverpool. Martin Zubimendi, joyau prometteur de la Real Sociedad, a également tourné le dos aux Reds au dernier moment. Avec tous les accords en place, le milieu de terrain a finalement décidé de rester sous le soleil espagnol, laissant Jürgen Klopp et ses fans déçus.

Des renforts solides malgré tout

Heureusement, Liverpool a su tirer son épingle du jeu avec deux belles acquisitions. Federico Chiesa, tout droit venu de la Juventus, et le gardien Giorgi Mamardashvili de Valence ont rejoint les rangs. Mamardashvili, toutefois, prendra ses quartiers en Liga pour le moment. Le nouvel entraîneur Arne Slot, malgré ces quelques faux départs, reste serein et voit dans cette situation une opportunité pour observer de près les jeunes talents du club.

Avec des critères de recrutement aussi élevés, chaque joueur devrait mériter son maillot rouge comme Steven Gerrard l’a si bien illustré autrefois : par le mérite et la passion, et non pas seulement par le talent brut.

En attendant, les supporters de Liverpool peuvent toujours rêver du prochain Suarez ou Torres pour retrouver leur fierté et redorer le blason du club, tout en espérant des faux pas de leurs éternels rivaux de Manchester. Parce qu’après tout, qui préfère rougir de honte quand on peut le faire de fierté sous les couleurs des Reds ?