Luis Diaz, ce joyau colombien qui brille de mille feux sous le maillot de Liverpool, se retrouve une nouvelle fois au coeur de la controverse. Malgré ses fulgurances sous les couleurs des Reds, avec trois buts et une passe décisive depuis l’aile gauche sous les ordres d’Arne Slot, son rendement en sélection nationale continue de faire jaser.
A Liverpool, bien que le compteur n’affiche « que » 27 buts en 101 apparitions, on sait bien que les chiffres ne disent pas tout. En Colombie, certains se plaisent à évoquer ses performances mitigées par rapport à celles en club. Toutefois, un éclat d’ironie reste collé à ces critiques. Avec trois buts pour son pays en 2023 et déjà quatre cette année, Diaz n’a rien d’un simple figurant.
Nestor Lorenzo, l’entraîneur de la sélection colombienne, a pris sa plume défensive avant le match contre l’Argentine, clamant haut et fort : « Les stars sont toujours sur les lèvres de tout le monde et sont observées d’une manière particulière, plus intense ». Ah, les sirènes de la critique, elles sifflent toujours plus fort dès qu’un joueur enfile ses crampons dans une arène internationale.
Lorenzo continue, lourd de sens : « Il y a trois ou quatre mois, on se demandait pourquoi il ne marquait pas de buts pour l’équipe nationale, et maintenant il est devenu notre meilleur buteur dans les éliminatoires. Nous avions dit qu’il allait marquer des buts et il en marque. Je ne suis pas inquiet, pour moi, Luis fait du bon travail. Laissons-le s’exprimer, car il le fait bien. »
Nous, amoureux du ballon rond et adulateurs des légendes de Liverpool – de Steven Gerrard à Luis Suarez en passant par Fernando Torres – adorons voir des managers défendre leurs joueurs avec ferveur. Cela réchauffe le cœur tout comme une nuit de Ligue des champions à Anfield.
Diaz, avec trois des sept buts colombiens dans cette campagne de qualification pour la Coupe du monde, a marqué contre le Pérou le week-end dernier, portant à 15 le nombre de buts inscrits en 56 sélections. Ce qui, soit dit en passant, donne une moyenne identique en club comme en sélection, soit 0,26 but par match.
À 27 ans, Diaz fait la compétition sur l’aile gauche de Liverpool, souvent moquée par les partisans de Manchester United et Manchester City (de doux rivaux, n’est-ce pas ?). Mais sous la houlette de Slot, il met fin rapidement à toute spéculation de transfert et continue à s’imposer comme un pilier offensif.
Juxtaposant ses statistiques avec les grands noms, l’impact de Diaz est palpable, et le soutien de Lorenzo ne fait que souligner l’incompréhension des critiques. Le football a toujours besoin de ses têtes d’affiche et les deux managers savent clairement que Luis Diaz est une étoile montante qui ne demande qu’à briller de plus en plus.
En d’autres termes, quand un joueur comme Diaz est critiqué pour ses performances, c’est un peu comme si l’on reprochait à un artiste de varier ses coups de pinceau. Car, au fond, ce qui compte, c’est l’œuvre d’ensemble. Et pour l’instant, le tableau de Luis Diaz est éblouissant.